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Partage d'écriture

Une sacrée randonnée

Une sacrée randonnée

 

le soleil ce matin-là, avait décidé de ne pas se montrer. Le printemps venait tout juste de commencer, et les journées étaient encore très fraîche, néanmoins, Romain, était bien décidé à ne pas changer son programme. Depuis plusieurs jours, il avait décidé de faire une randonnée, sur les sentiers des douaniers, près des côtes de la Manche. Pour profiter de l'air frais de la campagne, et des brises salée, venue de la mer.

C'est donc plein d'énergie, et avec son sac à dos rempli d'eau, de barres de céréales, et de son pique-nique du Midi. Qu'il quittât son domicile, et prit la route direction la côte avec sa voiture. 30 minutes plus tard, il garait son véhicule sur un parking, réservé aux touristes, venus admirer le panorama. Il rejoignit le sentier, qu'il connaissait bien pour, l'avoir déjà emprunté un bon nombre de fois. Malgré le temps gris, la mer était assez calme, la marée était haute, ce qui rendait le décor plus beau. Pendant sa première heure de marche, il ne rencontra quasiment personne. Juste un couple de retraité, qui faisaient leur marche hebdomadaire, à l'aide de leurs bâtons. Le ciel bas ne lui permettait pas aujourd'hui, d'apercevoir les îles anglo-normandes, mais il fit une première pause, pour déguster l'une de ces barres de céréales, napper de chocolat. Il profiter de la vue, et des falaises qui étaient à ses pieds. Lorsqu'il fut rejoint par un homme, qui lui aussi portait un sac à dos.

-Bonjour jeune homme ! Dit le nouvel arrivant.

-Bonjour ! répondit Romain, en observant l'inconnu. Il avait l'air aimable, la cinquantaine passée, les cheveux poivre sel, un visage calme, et souriant. Ils entamèrent la conversation.

-On profite du beau temps pour se balader ? Fit l’homme avec un sourire.

-Oui ! Répondit Romain amusé. L'avantage, c'est qu'il y a moins de monde, et que l'on peut profiter, calmement du paysage.

-Oui, vous avez raison ! Mais, Savez-vous que, juste ici ou nous nous trouvons, il y a, un peu plus de 600 ans, sur la plage, des Vikings ont débarqué sur la France, pour chercher, des hommes, aptes à naviguer avec eux, et des denrées, pour ravitailler leurs équipages.

-Non, je l'ignorer ! Mais vous savez, moi, l'histoire c'est pas trop mon truc !

-Ah, mais, méfiez-vous, des fois c'est l'histoire, elle-même, qui vous rattrape ! Romain ne sut que répondre à cette phrase énigmatique. Bon, fit l’homme, je vous laisse à vos céréales, et je continue mon chemin. Mais, rappelez-vous : l'histoire nous rattrape toujours !

Romain saluât l'homme, qui partis du côté opposé, et restât la, un moment, à observer la mer, tout en repensant aux étranges paroles du mystérieux randonneur. Il est vrai, pensa-t-il, que nos actes avaient toujours des conséquences, et qu’il y avait toujours, le retour du bâton, comme on dit. Mais quel rapport avec les Vikings, je n'ai pas les cheveux longs, ni de barbe, ni de moustache, et encore moins un casque avec des cornes. Se dit-il, ce doit être un hurluberlus, qui conte des histoires du passé à longueur de temps, conclut-il. Il froissa l'emballage de sa barre vitaminée, et là glissa dans un plastique, qu’il avait emporté pour ses déchets, et le rangea dans son sac à dos, pour reprendre la route. Il fit une centaine de mètres, et constata qu'un épais brouillard, était en train d'envahir la côte.

-Zut ! se dit-il, le temps n'est vraiment pas avec moi aujourd'hui. Il continua néanmoins son chemin, mais après quelques pas, il s'arrêta net, tendit l'oreille. Il n'arrivait pas à déterminer ce qu'il entendait, cela ressemblait à des coups, donnés sur une surface molle qui résonnait. On aurait presque dit des tambours. Qui aurait fait du tambour sur la plage ? Non, ce ne doit pas être ça. Se dit-il. Il se concentra, et regarda à travers le brouillard en direction de la mer, une lointaine silhouette semblait émerger de la brume, une grosse masse noire, qui s'intensifier en même temps que les bruits grandissaient. Puis le brouillard commença à s'épaissir légèrement. Devant lui se trouver, un petit chemin qui descendait jusqu’à la mer. Il décida de descendre, pour éclaircir ce mystère. A peine avait-il posé un pied sur le sable, qu’il n’y avait plus une trace de brouillard visible. Il put, donc voire enfin, ce qui était cette grosse masse noire, aperçue plus haut. Mais il n'en croyait pas ses yeux.

-non ! je rêve, ça ne peut pas être ça ! Se dit-il. Et pourtant, devant lui, à quelques centaines de mètres sur la mer, se trouvait un immense Drakkar, rempli de Vikings. Le bruit qu'il entendait, était bien un tambour, qui provenait de l’incongru embarcation. Entre la plage et le navire, une barque, avec une dizaine d'hommes, se diriger vers le sable. Il doit y avoir une reconstitution, ou le tournage d'un film ! pensa Romain. Mais aucun public, ni équipe de tournage n'était sur place. La barque atteignit le rivage, et les 10 colosse en habit de viking, des plus réalistes, et effrayants. Mir pied-à-terre. L'un d'eux se détacha du groupe, et s'avança vers Romain.

-Toi ! lança-t-il d'un ton sec et direct, sais-tu mener un bateau ?

-Moi ? demanda Romain interloqué, en se retournant au cas où il s'adresserait à quelqu'un d'autre. Non, je n'ai jamais mis les pieds sur un bateau !

-Parfait je t'engage. J'ai besoin d'homme, et je vais pouvoir te former, avec mes propres habitudes !

-Mais non, moi j'ai une vie ici, un travail, des amis, je ne vais nulle part ! L'homme éclata d'un rire gras et sonore.

-Je ne me rappelle pas t'avoir fait une proposition ! Tu viens avec nous ! Sinon, c'est mon épée, qui te servira ton dernier souffle ! A ce moment, Romain baissa les yeux à la ceinture du colosse, et aperçu une épée, longue d'au moins un mètre cinquante, avec une poignée doré incrusté de pierres précieuses, et doté d'une lame d’au moins 8 centimètres. La peur commença à l'envahir.

-Ecouter, je ne veux pas vous manquer de respect, mais j'étais venu simplement, pour faire une randonnée, un bon pique-nique, et repartir avec ma voiture, et reprendre mon poste de garagiste.

-Je ne sais pas quel dialecte tu parles mais je n'y comprends mot ! Tu vas embarquer avec nous, et si tu es digne de rester parmi nous, dans quelques semaines nous officialiseront ton entrée dans notre clan, avec l’union de ma fille Gerda ! Romain se trouvait désemparé, il ne voulait pas embarquer sur le Drakkar, et encore moins se marier avec une femme, qu'il ne connaissait pas, mais il ne voyait aucune issue. Tout à coup, les hommes restaient près de la barque, commencèrent à s'agiter. L'un d'eux arriva en courant, près de Romain et du chef viking.

-Les voilà ! ils ont dû nous voir arriver. Dit l'homme.

-Préparez-vous à combattre, toi le gringalet reste à l'écart ! Romain ne se le fit pas dire 2 fois, il se dirigea vers la falaise, et se plaqua contre les rochers. Lorsque tout à coup une dizaine de chevaliers, monter sur des chevaux, arrivèrent au galop, et la bataille commença. les chevaliers commencèrent le combat, sur leur monture, mais très vite ils mirent pied-à-terre. Les épées s'entrechoquer, était arrêté par les boucliers, ou de temps à autre touché leurs assaillants. 4 Vikings, et 2 chevaliers, étaient à terre. Le chef Viking, ordonna le repli, au pas de course, ils reprirent leur barque, et s'éloignèrent en direction du Drakkar. Victoire !! Crièrent les chevaliers. Et ne revenez plus sur nos côtes ! L'un des chevaliers s'approcha de Romain.

-Vous n'avez rien ?

-Non je vous remercie. Répondit romains, qui ne croyaient toujours pas ce qu'il venait de voir. Le chevalier retira son heaume, et là il n'en crut pas ses yeux, le chevalier, était en fait l'homme qu'il avait croisé, il y a quelques heures.

-Vous ! dit-il étonné. Mais que faites-vous ici, et que signifie toute cette mascarade ?

-Jeune homme je suis le chevalier Antoine, et nous venons de vous sauver, des griffes d'infâmes vikings !

-Mais que faites-vous déguisé en chevalier ? Nous nous sommes croisés tout à l'heure, et vous n'étiez pas à cheval !?

-Mon ami l'agitation a dû vous faire perdre la raison. J'arrive directement des écuries royales, avec mes camarades, d’où j'ai passé la nuit, et la matinée !

-Mais pourtant, je sais très bien que c'est vous que j'ai vu ! Et vous m'avez même parlé de cette invasion viking

-Si nous nous étions croisés plus tôt, je n'aurai pu anticiper cette intrusion viking ! Mais il y a une phrase, qui me vient de mes ancêtres et que je répète souvent à mon fils : L'histoire nous rattrape toujours !

-C'est exactement ce que vous m'avez dit !

-Mon ami, votre esprit doit être tourmenté par la peur, de ce qui vient de se passer ! Prenez ce talisman, et gardez-le autour du cou, il vous protégera ! Il tendit à Romain une médaille en argent, gravé d'un Phénix. Remontez sur le sommet de la falaise, et reprenez votre route cela apaisera vos pensées, et vous retrouverez la raison.

Interloqué, perdu, déboussolé, Romain quitta les chevaliers, et reprit le chemin pour grimper en haut de la falaise. Une fois au sommet, le brouillard était revenu, et le temps était aussi gris qu’à son arrivée. Il rebroussa chemin, en direction du parking et de sa voiture, avec des questions plein la tête. Que venait il de se passer ? D'où venez les Vikings et les chevaliers ? Pourquoi l'homme ne se souvenait pas de lui ? avait-il halluciné, rêver ? Perdu dans ses réflexions il arriva auprès de sa voiture, plus vite qu'il ne l'aurait pensé. Machinalement il porta la main à sa poitrine, le talisman donné par le chevalier était toujours là ! Il reprit la route, et rentra chez lui, et en regardant l'heure il s'aperçu qu’il été parti une dizaine d'heures. Fatiguée physiquement, et mentalement, il alla se coucher. Et cette nuit-là, pour la première fois depuis des mois, il ne fit ni cauchemar, ni réveil brutal en sueur. Toujours en gardant un gros doute, sur ce qui s'était passé la veille, il décida de garder le fameux talisman. Et depuis, sa vie n'est que joie, bonheur, et chance.  

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